vendredi 29 août 2008

Hyperbole > Concours Eiffel 2008





Réponse au Concours Eiffel 2008,
qui avait pour objet la réalisation d’un édifice sur le site de la Tour Eiffel et du Champ de Mars avec les mêmes conditions que celles du concours originel.






La Tour Eiffel est le symbole de la France, c’est ce qui ressort des différents points de vue étudiés. On ne détruit pas ses racines. C’est contraire à ce vers quoi chacun se tourne actuellement. En effet, on ne souhaite plus, depuis plus d’un siècle déjà, faire table rase du passé. Que ce soit dans notre pays ou à l’étranger, tous mettent en valeur ce qui a un jour existé.

Ainsi, nous ne placerons pas de nouvelle Tour en remplacement de celle de Gustave Eiffel.



Ce choix peut sembler aller à l’encontre du fait que les français donnent peu d’importance à cette tour-symbole. Grimper au sommet de la Tour Eiffel est un rêve de touriste. Les parisiens font particulièrement peu cas de la présence de la Tour au cœur de leur ville. Ils sont nombreux à ne plus s’approcher de ce monument.
La Tour Eiffel ne doit-elle rester qu’une signalétique de politique extérieure ?

Il semble important de se réapproprier ce qui fait inconsciemment partie de chacun de nous.

Si la présence de la Tour au cœur de Paris avait fait couler beaucoup d’encre lors de sa réalisation, aujourd’hui  on n’imagine pas Paris sans elle.
La société évolue, et ce qui se suffisait à n’être qu’une image du progrès se doit aujourd’hui d’avoir un double intérêt.
Aussi, notre édifice se place en continuité de celui créé par le vainqueur du concours de 1887.
Accolé à la Tour Eiffel, l’Hyperbole a pour but de relancer le cœur de sa capitale. La défibrillation de la ville s’effectue par un travail sur l’espace et son usage.
Du fait de leur proximité, il existe entre les deux tours des connections. Celles-ci permettent à leurs fonctions respectives d’être complémentaires.


Par leurs différences de programmes, différentes tranches de population pourront s’enorgueillir d’être venu visiter les tours de la capitale.


La Tour Eiffel est aujourd’hui un édifice symbole de l’importance du passé. L’Hyperbole sera comme le fut sa grande sœur : le reflet de l’avancée technologique et esthétique de son époque.


Notre équipe a opté pour un édifice de très grande hauteur qui affleure la Tour Eiffel. Sa forme étirée est une ode à l’emblème de sa voisine. La proximité et la compacité de la jeune tour semble ne faire d’elles qu’une seule entité. Le projet accueille en son sein de multiples usages, pour que chacun en saisisse un aspect différent. Ainsi nous faisons coïncider deux catégories de visiteurs. D’un côté, la présence de bureaux et de la médiathèque, pour les résidents d’Île-de-France. De l’autre, le complexe hôtel et boutiques plus accolé à la tour actuelle, pour les touristes. La cohésion des deux flux se fait au cœur du projet, grâce à l’opéra, qui y tient une place majeure.





En supplément de ces nouveaux espaces, nous avons exacerbé les atouts dominants du secteur. Comme l’espace vert, adéquat aux promenades, qui n’est pas perturbé par le nouveau bâtiment créé. Il vient au contraire se prolonger sur les panneaux de toiture plantée de la nouvelle construction.Un nouvel espace toujours aussi propice aux fêtes de nuit, qui pourront même se dérouler sur les plateformes du toit.


Le bâtiment n’a plus la seule utilité d’être témoin de son temps, il en devient acteur. Et avec ça, on verra quand même toujours dans le ciel, le faisceau de la vieille Tour !












vendredi 20 juin 2008

Logement sur pente / Paris 20e




Conception de 5 logements sur une parcelle exigüe et très en pente à Paris.

Le parti pris pour gagner de l’espace et offrir de belles prestations est de les concevoir en duplex, s’emboitant les uns dans les autres.




Un jeu de décalages permet de créer des terrasses et d’intégrer chacun des logements dans la pente. 


Jouer avec la contrainte topographie du site, et en tirer le meilleur pour créer des logements fonctionnels et agréables.





Le projet consistait à concevoir cinq logements intermédiaires sur une parcelle très dénivelée : douze mètres d’écart entre la rue Renouvier et la rue des Pyrénées.

                      >3 Blocs sur le site                     > Emplacement                           > Division en logements           > Logements + entrées                                           




Conception de cinq duplexes, s’empilant et s’emboitant, créant un ensemble de trois niveaux depuis la rue des Pyrénées en contre bas, et dont un seul niveau est visible depuis la rue Renouvier.




Chaque habitation à sa propre terrasse et sa propre entrée. Celle-ci s’effectue par l’étage du logement pour les deux duplex du dernier niveau (accès depuis la rue Renouvier), puis on descend pour accéder à la suite parentale, l’inverse pour les trois autres habitations.


Les apports en lumière se font principalement par la façade sur la rue des Pyrénées, entièrement vitrée. Un jeu de verre transparent et translucide vient assurer l’intimité nécessaire à certaines pièces des duplex.


Halle en carton





Conception d'une halle avec structure en tubes de carton (\Shigeru Ban)







La structure est composée de 30 modules structurels soit 29 travées, chacune mesurant 2m de large. La structure traverse un plancher (ce dernier permet de dissimuler les gaines techniques, etc.) et est encastrée au sol dans une dalle de béton.













L'assemblage des tubes de carton s'effectue grâce à des pièces en bois particulières qui viennent également soutenir l'enveloppe.

Chaque pièce à une forme définie permettant l'assemblage parfait des autres éléments structurels.


Le jeu de l'enveloppe, créé par les emplacements des différents panneaux opaques ou transparents, fabrique à l'intérieur de la halle des effets de lumières changeants au fil de la journée, et créent une partition de l'espace intérieur.